Marianne LAURENT, Directrice des prêts de la Banque des Territoires de janvier 2017 à février 2021 a été nommé Directrice générale de la CGLLS par arrêté interministériel du 8 juin 2021. Elle succède à Denis BURCKEL, nommé Conseiller maître à la Cour des comptes le 1er novembre dernier, l’intérim de la fonction ayant été assumé du 1er novembre 2020 au 7 juin 2021 par le secrétaire général Philippe HOUREZ.
Diplômée de l’université de Rennes en banque-finance, Marianne Laurent a commencé sa carrière en 1984 dans le secteur bancaire, avant d’intégrer le groupe Caisse des Dépôts en 1990.
Après plusieurs responsabilités d’unités en charge de la gestion de la clientèle institutionnelle puis de la clientèle des filiales de la direction bancaire de la Caisse des Dépôts, elle rejoint CDC Ixis en 2000 (la structure étant alors créée par le groupe pour rassembler l’ensemble de ses métiers financiers concurrentiels), avant d’intégrer en 2003 la direction de la stratégie et du pilotage actionnarial et financier des filiales du groupe. En 2007, elle est nommée directrice financière et juridique et membre du directoire d’Efidis, filiale du groupe SNI, poste qu’elle occupe cinq années durant, avant de prendre la direction générale des finances du groupe SNI en 2012.
C’est en janvier 2017 qu’elle est nommée directrice des prêts et de l’habitat de la direction des Fonds d’épargne à la Caisse des Dépôts (lire sur AEF info), puis directrice des prêts de la Banque des Territoires de la CDC, membre du comex. À ce poste, elle orchestrera en particulier la mise en œuvre des plans logement successifs de la Caisse des dépôts, mettant en place les prêts de hauts de bilan, prêts à taux fixe, dispositifs d’allongement de la dette et titres participatifs, pour ne citer qu’eux, autant d’outils destinés à aider les bailleurs sociaux à franchir la barre de la RLS. Avant de passer le gouvernail, en février 2021, à Kosta Kastrinidis (lire sur AEF info).
L’arrivée de Marianne Laurent coïncide avec les 20 ans de la CGLLS (août 2001/août 2021). Un moment privilégié pour l’établissement, qui peut regarder avec satisfaction le travail déjà accompli auprès des acteurs du logement social, mais offre aussi l’opportunité d’un nouveau souffle et d’une nouvelle ambition au service des populations les plus fragiles.
